Un an après l’entrée des troupes russes en Ukraine, l’OTAN et les pays qui la composent à commencer par les Etats-Unis devisent toujours sur l’argent et les armes à envoyer à Kiev. Dans un principe décisionnaire basé sur l’entre soi d’une élite sous la coupe américaine, les peuples européens sont contraints de participer financièrement à une guerre qui n’est pas la leur. Peu à peu, ils envoient des armes de plus en plus stratégiques pour combattre la Russie et s’approchent peu à peu de la ligne rouge.
Emmanuel Macron plaide désormais pour une défaite russe. Volodymyr Zelensky refuse toute négociation pour avancer vers la Paix… Le secrétaire général de l’OTAN l’a déjà affirmé, cette guerre va durer.
Pourtant, en France, ni le Parlement, ni le peuple n’a été consulté.
Les principales décisions sont endossées la Commission Européenne et la figure désormais incontournable d’Ursula von der Leyen.
A l’image des négociations opaques de contrats avec Pfizer, les états membres ont cédé leurs droits et leur souveraineté à une seule et même personne, pourtant soupçonnée de corruption dans son pays, l’Allemagne, après son passage au ministère de la Défense.
Une situation qui serait sans doute moins inquiétante si les décisions ne semblaient pas systématiquement en notre défaveur, sur le plan économique, énergétique, et civilisationnel.
Thierry Mariani est député européen (RN), ancien ministre des Transports (Fillon III), il a également été député national pendant plus de 20 ans, notamment des Français de l’étranger pour la zone Europe centrale, Asie et Océanie, qui comprend l’Ukraine et la Russie. Sur TVL, il explique comme la voix de la France est devenue silencieuse dans les instances internationales, à force d’erreurs diplomatiques et de soumission face aux Etats-Unis.