Ce matin, Jean-Marc Morandini présentait une nouvelle édition de "Morandini Live" sur CNews avec une page spéciale consacrée à Pierre Palmade. Sur le plateau, le journaliste Renaud Revel a fait des révélations sur les rédactions de médias qu'il a fréquenté.
"Dans les rédactions, en 1982, au 'Matin de Paris' et à 'Libération', il y avait de la drogue partout. Il y avait plus de coke au 'Matin de Paris' en 1982 qu'aujourd'hui à 'L'Express', que j'ai quitté il y a deux ans. La drogue était très à la mode. A l'époque, les jeunes rédactions de 'Libération' et du 'Matin de Paris' fonctionnaient à la coke. J'en ai vu beaucoup plus dans les années 1970/1980 que depuis quinze ans. Dans les jeunes générations, des années 2000, il y a très peu de coke", a affirmé le journaliste.
"Pourquoi les gens en prenaient ?", a demandé Jean-Marc Morandini. "Ce sont des jeunes aventures médiatiques. Ces rédactions étaient très jeunes et la coke était une manière de tenir. Il y avait beaucoup d’adrénaline dans ces aventures-là. J'ai vu la cocaïne disparaitre début 2000 dans les rédactions que j'ai traversé. Pourquoi ? Parce que la drogue a fait beaucoup de ravages. Dans mes rédactions, je l'ai vue disparaitre peu à peu. Étrangement, j'en ai beaucoup vu il y a quarante ans et moins vu ces dernières années".
Et d'ajouter : "Il n'y avait aucun contrôle. Dans les années 1980, il y avait une grande liberté partout. On en consommait de manière élitiste, dans des milieux très particuliers je vous l'accorde. A l'époque, j'avais un patron de rédaction qui en prenait trois fois par jour. Il faisait des journées de 18h. C'est comme ça que les journaux sortaient. C'était la seule manière de tenir et de sortir des journaux qui étaient à la mode, qui demandaient énormément d'énergie. On buvait beaucoup moins de café. La cocaïne était beaucoup plus à la mode qu'aujourd'hui".