#Letabou #lanorexiemasculine
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L'anorexie porte une étiquette féminine, mais elle affecte également les hommes.Les troubles l'alimentation ont été exacerbés par la pandémie Covid-19 et affectent près de 4% la population suisse.De plus en plus d'hommes sont également affectés. Aujourd'hui, errant entre les étagères d'un supermarché ne terrorise plus Boris Gurtner, un jeune homme de 22 ans.Il y a cinq ans, c'était la torture.À l'époque, il s'est pesé huit fois par jour et a vécu dans l'emprise de son anorexie. "Avant, si je voulais avoir du chocolat ou même une glace, j'ai fait le détour pour éviter le département. Cela m'a mis mal à l'aise", confie-t-il dimanche à 19h30.Rts. Intimidé à l'école Boris Gurtner avait peine 15 ans lorsqu'il est tombé dans l'anorexie.Harcelé l'école secondaire, le résident Friborg se limite la forme physique.Très rapidement, perdre du poids se transforme en obsession.«Mes parents préparaient un repas, que j'étais censé manger au travail.Mais je ne l'ai pas mangé, je l'ai donné mes collègues ».Au lieu cela, il a acheté une boîte thon et une boîte haricots, qui lui a duré deux jours. "L'anorexie déforme la vision que nous avons de nous-mêmes. Dans le miroir, je me voyais toujours comme gros. Même quand j'ai atteint 39 kilos, je me voyais toujours comme gros", se souvient-il. Se lever chez les hommes Des hommes comme Boris Gurtner, qui souffrent troubles l'alimentation, seraient plus en plus nombreux.Selon une étude britannique, entre 2016 et 2021, le nombre d'hommes hospitalisés a augmenté 128%.Une augmentation que les professionnels ressentent également en Suisse. Bien que chaque cas soit unique, spécialistes identifient une différence entre l'anorexie chez hommes et chez femmes.Alors que femmes idéalisent la minceur, hommes recherchent un corps musculaire. Muscles et carences alimentaires Selon l'assistant de The Child and Adolescent Psychiatry Service à The Hug, Dante Trojan, l'hyperactivité sportive est également dangereuse. "D'une part, il y a la recherche d'une musculation très intense et en même temps, il y a la restriction alimentaire de plus en plus forte. Nous voyons que certains recourent à des stéroïdes anabolisants. En apparence, le corps est musclé, mais ensuite nous découvrons queC'est un corps qui souffre, avec des lacunes nutritionnelles ", explique-t-il. Maladie marquée "féminine" Romain * n'est pas musclé.Ce jeune Vaudois a honte de sa maladie et préfère rester anonyme.Il vit son anorexie à travers son journal, qu'il accepte de nous ouvrir: "Je ne nie pas mon apparence squelettique qui fait me détester, je retrouve laid, malade et indésirable. Mon image me rabaisse, je suis pris pour 16 ansenfant d'un an quand j'en ai 7 de plus », lit-il devant la caméra. Romain ne calcule pas les calories ou la quantité, mais c'est la qualité qui l'obsecte.C'est ce qu'on appelle l'orthorexie, où lorsque les