Besoin de faire une coupure dans les études ?
Très courante dans les pays anglo-saxons, la césure est encore peu pratiquée en France.
Elle présente pourtant de nombreux avantages.
À l’origine, partir 1 an à l’étranger était symbole du passage à l’âge adulte.
Ainsi, dès son retour, le jeune adulte était suffisamment mature pour prendre en main son avenir professionnel.
Loin de constituer une année de “glandouille”, l’année de césure permet de se recentrer sur soi et vivre de nouvelles expériences.
Elle permet ainsi d’acquérir une plus grande ouverture d’esprit, d’élargir son réseau de connaissances, de mieux gérer son temps et son argent, de fixer de nouveaux objectifs de vie de mieux se connaître et de découvrir le monde qui nous entoure.
L’année de césure peut s’effectuer après le baccalauréat, entre la licence et le master ou entre le M1 et le M2 (lorsque les admissions sont finalisées).
Elle permet de conserver son statut d’étudiant avec tous les avantages qui lui sont associés.
L’étudiant boursier perçoit donc toujours son aide financière.
Néanmoins, l’année de césure est impossible pour les étudiants en alternance.
Durant l’année de césure, l’étudiant peut :
- S’inscrire dans un établissement à l’étranger ou suivre une autre formation,
- Réaliser un stage,
- Trouver un travail,
- Faire du bénévolat,
- Faire un service civique,
- Mener un projet entrepreneurial….
Comment procéder ?
L’année de césure n’est pas accordée à tout le monde.
L’étudiant doit en faire la demande auprès de son établissement (lettre de motivation requise).
Si celle-ci est validée, le projet peut être concrétisé.
À l’issue de cette période de césure, les ECTS (système européen de crédits dans l’enseignement supérieur) devront être validés afin d’attester des compétences acquises.
Attention : l’année de césure peut constituer un budget important. Il est donc conseillé d’avoir de l’argent de côté.
À noter toutefois que certaines aides financières peuvent être accordées en cas de césure à l’étranger.