En interdisant aux ONG en Afghanistan d'employer des femmes, les talibans ont placé les associations humanitaires dans une situation délicate, remettant en cause leur travail dans l'un des pays les plus pauvres au monde.
"Nous sommes arrivés à la conclusion qu'il nous était impossible de fournir des services et de poursuivre nos activités si nous ne disposons pas de notre personnel féminin", regrette Samira Sayed-Rahman, responsable de la communication au International Rescue Committee (IRC). Plusieurs ONG comme IRC - qui compte 3.000 femmes parmi ses 8000 employés - ont annoncé qu'elles suspendaient leurs activités et demandé aux talibans la levée de l'interdiction.