Sofie de Rous, propriétaire d'une petite maison sur la côte belge, a vu, comme des millions d'Européens, ses factures monter en flèche dès le printemps suivant l'invasion russe de l'Ukraine et la fermeture progressive des gazoducs russes vers l'Europe.
Avant la guerre, elle payait 120 euros par mois pour le gaz et l'électricité : sa facture s'élevait à 330 euros. "J'ai un peu paniqué", avoue le communicant de 41 ans. Elle a l'habitude de chauffer sa maison à 21°C, a fait descendre la température à 18°C et souhaite installer des panneaux solaires et du double vitrage.