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Vous remarquerez que le rythme du Club ralentira un peu pendant les fêtes de fin d'année, un moment pour donner à nos journalistes l'occasion de souffler un peu. Mais pas question d'arrêter complètement ! Est-ce la même chose pour toutes les patinoires du circuit ? Cela affecte-t-il les revenus du club ? Et puisque tous les amphithéâtres semblent avoir ce nouveau système en même temps cette saison, la Ligue en a-t-elle pris une certaine maîtrise ? Stéphane Monarque Réponse de Guillaume Lefrançois : Cette technologie est utilisée dans les 32 arénas de la LNH. Il est entièrement utilisé par les diffuseurs, car ce n'est que lors de la retransmission des matchs qu'il est remarqué. Aux dernières nouvelles, la Caisse Populaire du Centre de Lotbinière n'a jamais eu de centre de services en Caroline du Nord. Quant aux revenus, il est impossible de le savoir avec certitude, puisque ces données ne sont pas publiques. Mais si la LNH a investi dans une telle technologie, c'est parce qu'elle y a vu une opportunité d'augmenter les revenus de ses équipes. La stratégie du lance-pierre PHOTO ISAIAH J. DOWNING, USA TODAY SPORTS ARCHIVES Centre des Canadiens de Montréal Anthony Richard Pouvez-vous me dire qui a été la toute première équipe à adopter cette stratégie observée dans presque toutes les formations de la LNH depuis quelques années sur le jeu de puissance, c'est-à-dire la passe en retrait au joueur qui tentera alors d'entrer dans la zone adverse à grande vitesse ? François Racine Notre recherche d'un moment précis est malheureusement restée vaine concernant ce que nos amis anglophones appellent le drop pass, une tactique destinée à créer un effet de fronde pour le porteur de la rondelle. Mais nous avons une piste pour vous. Dans un échange de messages avec La Presse, Jack Han, consultant et analyste en tactiques de jeu, attire notre attention sur le fameux match du 31 décembre 1975 entre l'Armée rouge et les Canadiens de Montréal. Dans la séquence suivante, les joueurs soviétiques multiplient les passes en retrait vers un joueur qui accélère, ce qui mène au but de Valeri Kharlamov. M. Han souligne que le Canadien n'envoie alors qu'un seul attaquant en échec avant en zone neutre, ce qui laisse quatre joueurs passifs sur la ligne bleue. Ils ne peuvent s'en empêcher lorsque Kharlamov explose et accepte une passe de Vladimir Petrov. A noter ici que l'enchaînement se déroule à cinq contre cinq, et non sur l'avantage numérique, phase de jeu où l'on voit davantage cette stratégie aujourd'hui. Les formations modernes en désavantage numérique sont beaucoup plus raffinées, note l'analyste, bien que la passe au sol demeure une arme efficace contre une défense stationnée à la ligne bleue… tant que le porteur de la rondelle a suffisamment de vitesse pour le faire. question de logos PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRES