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La cour d'appel de Paris examine mardi 13 décembre l'appel de Sophie Patterson-Spatz contre le non-lieu prononcé cet été en faveur de Gérald Darmanin, qu'elle accuse publiquement, depuis 2017, de viol remontant à mars 2009. Voici ce que l'on sait sur les principaux éléments de l'enquête. Voici le détail de l'accusation de viol contre le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin qui a bénéficié en juillet d'un non-lieu, contesté mardi 13 décembre en appel, selon des éléments d'enquête obtenus par l'AFP. Une soirée en 2009 En mars 2009, Sophie Patterson-Spatz, 37 ans, se rend à l'UMP dont elle est membre, sollicitant un soutien pour la révision d'une condamnation de 2005 pour chantage et appels malveillants à un ex-compagnon. Gérald Darmanin, 26 ans, chargé des affaires juridiques, promet de "se renseigner". Ils dînent ensemble quelques jours plus tard, puis se rendent au club libertin parisien "Les Chandelles", puis dans un hôtel où ils font l'amour. Après cette soirée, Gérald Darmanin insiste pour revoir Sophie Patterson-Spatz qui demande en urgence copie d'une "lettre" à l'appui de la demande de révision de sa condamnation. Une fois la réponse de la Chancellerie reçue en 2010, les échanges ont pratiquement cessé. La plaignante raconte avoir "caché les faits" dans les années suivantes, n'ayant pas "savoir qu' avait été violée". La plainte et la bataille procédurale Sophie Patterson-Spatz "explose" lorsque Gérald Darmanin devient ministre en 2017. Elle porte alors plainte pour "viol". Il a révélé lui-même l'accusation à la radio le 15 janvier 2018. Par deux fois, le parquet a clos l'enquête, d'abord parce que Sophie Patterson-Spatz n'a pas répondu à la convocation, ensuite parce qu'il a estimé non établi son défaut de consentement. En 2018, elle a demandé la nomination d'un juge d'instruction. Un premier magistrat refuse de reprendre les investigations, jugeant l'enquête préliminaire suffisante. Elle est contredite par la cour d'appel de Paris après deux ans de bataille procédurale. Un nouveau juge, nommé mi-2020, a classé l'affaire en juillet dernier, estimant que Sophie Patterson-Spatz "a délibérément choisi d'avoir une relation sexuelle avec Gérald Darmanin afin de faire rejuger son dossier pénal". Le non-lieu est contesté en appel mardi. Ce que dit Sophie Patterson-Spatz Pour réviser sa condamnation de 2005, qui "a pourri vie", Sophie Patterson-Spatz a contacté de nombreuses personnes, dont l'UMP, où elle a rencontré Gérald Darmanin. Selon elle, l'élu l'invite alors au restaurant, ce qu'elle accepte de plaider sa cause. Au cours du dîner, il lui aurait promis son aide, puis lui aurait "pris la main", ajoutant : "Moi aussi, il va falloir que tu m'aides". Elle dit s'être alors sentie "prise en otage" et "forcée" de le suivre au club libertin, puis dans un hôtel. Lorsqu'il s'absente une demi-heure pour aller chercher des p