Les États-Unis, devenus, grâce au gaz de schiste, le premier exportateur mondial d’énergie, sont les grands gagnants de la nouvelle donne. La Chine, importatrice, est désavantagée. À cause des choix désastreux de l’Allemagne et de la mauvaise gestion de son nucléaire par la France, l’Europe, de son côté, se trouva fort dépourvue quand l’hiver fut venu. À elle d’en tirer, d’urgence, les leçons.