Invité sur BFMTV , la Première ministre a clairement indiqué qu'elle n'était pas favorable à la réduction de la vitesse à 110 km/h sur les autoroutes : "Quand on passe de 130 km/h à 110, on réduit de 20 % sa consommation (…) de là à l’imposer aux Français, je pense que ce n’est pas la bonne solution."
Élisabeth Borne a également estimé que les automobilistes pouvaient "aussi avoir des contraintes de temps", et qu'ainsi, "on ne peut pas fonctionner à coups d’interdictions." Et d'ajouter : "Je ne suis pas pour qu’on empile des mesures contraignantes sur nos concitoyens".
Elle a aussi affirmé se déplacer, « dès que c'est possible, en train » mais que ses « contraintes assez lourdes » d'agenda l'empêchaient d'éviter complètement l'avion, gros émetteur de gaz à effet de serre.
Elisabeth Borne a également jugé lundi soir « important » de consommer « moins de viande » : « C'est important de consommer peut-être moins de viande mais de la viande de meilleure qualité et d'éviter la viande importée », a affirmé sur BFMTV la Première ministre, qui réagissait à des scénarios climatiques fiction sur l'état de la France en 2050.
Élisabeth Borne a reconnu qu'elle était elle-même « quasi » végétarienne mais que ce n'était « pas un modèle qu'(elle voulait) imposer à tout le monde ».