L'armée ukrainienne reste méfiante face au retrait des troupes russe de Kherson.
Après une avancée majeure en septembre à Kharkiv, l'armée ukrainienne semble prendre
de plus en plus de terrain.
Le ministre de la Défense russe, Sergueï Choïgou, a appelé ses troupes à se retirer de la rive occidentale du Dniepr, où se trouve Kherson.
Cette ville de 280 000 habitants faisait partie des
4 territoires à être officiellement annexés par Moscou
il y a un mois et demi.
Ce 30 septembre, un concert avait été tenu sur la Place Rouge, sous des banderoles proclamant que la Russie y serait présente "pour toujours".
Devant ce retrait, plusieurs officiels ukrainiens ont fait part de leur inquiétude.
La Président, Volodymyr Zelensky, craint que le commandement russe ne souhaite un affrontement dans le milieu urbain de Kherson.
L'ennemi ne nous fait pas de cadeau, ne manifeste pas de geste de bonne volonté, nous devons tout gagner, Volodymyr Zelensky.
Nous devons donc faire preuve d'une extrême prudence, sans émotions, sans prise de risque inutile, afin de libérer toute notre terre avec des pertes aussi
minimes que possible, Volodymyr Zelensky.
Au sein du camp russe, plusieurs voix se sont élevés pour saluer ce retrait jugé "nécessaire".
Le Président tchéchène, Ramzan Kadyrov, habituellement très critique des revers de l'armée russe a souhaité soutenir la décision de Sergueï Sourovikine.
Entre faire un sacrifice absurde et sauver la vie des soldats, le général Sourovikine a fait un choix difficile, mais juste, Ramzan Kadyrov.
Selon le Président américain Joe Biden cette stratégie serait "la preuve que la Russie a de vrais problèmes"
