Devant le 119 rue Manin, où Lola, 12 ans, a perdu la vie dans des conditions effroyables, les fleurs s'amoncellent sur le parvis de la résidence. Presque une semaine après le meurtre, les voisins se recueillent chaque jour, devant le domicile des parents qui ont quitté Paris pour se réfugier dans le Nord de la France. Parmi la communauté maghrébine du quartier, la colère monte aussi face à "l'instrumentalisation raciste" de cette affaire sordide, la présumée coupable étant de nationalité algérienne.