Sur France 2, le président de la République se dit certain que le retour à la normal dans stations service se fera dans la semaine qui vient. Le gouvernement a lancé une première réquisition de quatre salariés grévistes chez Esso-ExxonMobil pour débloquer des stocks de carburants et ravitailler les stations-services franciliennes à sec mais la grève se poursuivait, y compris chez TotalEnergies, faute d'avancées sur les négociations salariales.
Ces pénuries n'ont "rien à voir avec la guerre, rien, il s'agit de conflits sociaux dans deux entreprises, qui sont Exxon et Total (TotalEnergies), qui ont fait des profits importants parce que le contexte est bon (...), qui ont beaucoup distribué à leurs actionnaires et qui ont une négociation en cours", a souligné le chef de l'État, lançant "un appel à la responsabilité" aux dirigeants de ces entreprises et à leurs syndicats.
"Que la CGT permette au pays de fonctionner. Au moment où nous avons la guerre, chacun doit être à sa place et prendre toutes ses responsabilités. Il y a un dialogue social, et ce dialogue social doit vivre." a-t-il ajouté. Chez TotalEnergies, "les négociations, enfin, ont été entamées", s'est réjoui Emmanuel Macron.