Cet été, l’ensemble de notre pays a souffert de la sécheresse. Chaque Français a été incité à réduire sa consommation d’eau (elle est, en moyenne, de 150 litres par jour). Car ce liquide que nous avions trop tendance à utiliser sans parcimonie, est en train de venir un produit précieux, en France comme bien d’autres endroits de la planète. Et la situation ne va pas s’arranger. Les scientifiques et les entreprises engagés dans la stratégie MedVallée s’en préoccupent. Car, en plus de l’économiser, il importe de tout faire pour éviter sa pollution (par exemple par des substances chimiques ou médicamenteuses). Dernier point : la qualité de l’eau peut aussi être un marqueur de notre état de santé. L’analyse régulière de son contenu permet de suivre l’évolution de certaines épidémies, comme celle de Covid-19.
Avec Hélène Fenet, professeure de l’Université de Montpellier UMR HydroSciences Montpellier IRD / CNRS
Eric Servat, directeur du Centre International UNESCO sur l’Eau ICIREWARD à Montpellier
Guillaume Thirel, chercheur INRAE à Anthony (Hauts-de-seine)