Cette semaine, Libération a dévoilé de nouveaux récits de trois femmes, venant du milieu de l’édition, accusant Patrick Poivre d’Arvor de viol et d’agression sexuelle. Le quotidien se fait aussi l’écho, dans la foulée de ces témoignage, de deux nouvelles plaintes et d’un signalement au procureur. PPDA lui a toujours fermement nié les accusations qui ont été portées contre lui et a même déplosé plainte pour diffamation. Comme pour d’autres témoignages avant, ces nouvelles plaintes portent sur des faits a priori prescrits. En France, la prescription est de 6 ans pour une victime majeure d’agression sexuelle, et de 20 ans en cas de viol. Même si elles n’aboutiront pas en justice ces plaintes et ce dont elles témoignent sont pourtant loin d’être des démarches vaines ou inutiles. Sur le plan juridique comme sur le plan personnel.