Lascars, c’est la street culture : le hip hop, le rap, les graffitis et le système D. La série met en scène, avec humour et autodérision, les aventures de jeunes de cité, leur "culture de la vanne", du clash, des "bastons de regards", et des "gros mytho" (sans parler des problèmes de manque de cigarettes).
On est loin des histoires de jeunes de banlieue qui renvoient à l’image misérabiliste véhiculée jusque là par les médias. Les Lascars sont plein d’humour, d’énergie et d’autodérision.
Au travers de ces histoires, ce sont les thèmes et les motifs de la vie quotidienne de la jeunesse des quartiers qui se dessinent : la pop culture urbaine, l’amitié, la structure de groupe, la dèche financière, le désir sexuel, la frustration, l’ennui, les rêves grandioses ou dérisoires, la musique, la danse, le langage, les codes gestuels et comportementaux, les relations avec la police, la démerde économique.
La série fait rire toutes les couches de la société et toutes les tranches d’âge. Elle véhicule un message positif et optimiste sur la culture urbaine. En effet, l’humour est le meilleur catalyseur pour la compréhension et la tolérance entre les personnes d’origines, de milieux sociaux ou d’âges différents.
Reflet à la fois juste et positif de la société, les « Lascars » sont authentiques et le public ne s’y est pas trompé. Par bouche à oreille et sans aucune action de marketing ou de promotion, la notoriété est devenue colossale.
Les « Lascars » sont devenus une série culte et emblématique de la jeunesse urbaine.
