Le ministre de l'Éducation a toutefois précisé qu'une hausse de 20% à 30% des salaires pour les milieux de carrière n'était pas envisageable.
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Le ministre de l'Éducation a toutefois précisé qu'une hausse de 20% à 30% des salaires pour les milieux de carrière n'était pas envisageable. Emmanuel Macron s'y est engagé jeudi 25 août. ««Aucun enseignant ne débutera sa carrière sous 2000 euros nets mensuels», a promis le président lors du Grenelle de l'éducation. À J-2 avant la rentrée des classes, le ministre de l'Éducation nationale Pap NDiaye a été interrogé sur les modalités de cette revalorisation, mardi sur RTL. Le ministre a notamment confirmé qu'il s'agissait d'un salaire «hors primes», et qu'il concernait «tous les enseignants, de la maternelle au lycée». Pap Ndiaye a indiqué que la promesse du chef de l'État ne s'adressait pas seulement aux enseignants débutants. «Il faut aussi toucher aux milieux de carrière, de manière qu’il y ait une revalorisation attractive», a souligné le ministre. En l'état actuel, un salaire de 2000 euros nets n'est atteint dans l'Éducation nationale qu'au bout de 12 à 13 ans de carrière. L'augmentation sera-t-elle, par conséquent, de l'ordre de 20% à 30% ? «C'est au-delà de ce que nous pouvons faire, et au-delà des promesses du président de la République», a rétorqué Pap Ndiaye, promettant simplement que ces revalorisations seraient «significatives». I - Pap Ndiaye annonce l'organisation d'un «concours exceptionnel de titularisation» des enseignants contractuels au printemps 2023
Le taux exact ne sera pas arrêté avant «début octobre», a assuré le ministre, lorsque la loi de Finances sera passée et au terme de discussions avec les syndicats, car «il faut reconnaître que les salaires ne sont plus à la hauteur des efforts demandés». À Manque de professeurs: à une semaine de la rentrée, Pap Ndiaye visite une cellule de crise
Face au manque de personnel, le ministre a maintenu son engagement de pourvoir chaque classe d'un enseignant au premier jour des classes ce jeudi. «Cette rentrée sera comparable à celle de l'année dernière, avec un prof devant chaque classe et un faible taux de contractuels», a-t-il expliqué. Le recours à près de 3000 contractuels recrutés et formés à la dernière minute fait grincer des dents du côté des syndicats, mais le ministre a assuré que «plus de 80%» d'entre eux «ont déjà enseigné». «Au regard des 857.000 enseignants, le pourcentage est faible», a-t-il également tempéré.