INTERNATIONAL - Taïwan a accusé, ce samedi 6 août, l’armée chinoise de simuler une attaque de l’île et fustigé le « comportement irresponsable d’un régime autocratique », la Chine poursuivant ses représailles après la visite à Taipei de la numéro trois américaine Nancy Pelosi.
Le séjour de Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants, est considéré comme une « provocation » par Pékin, car les États-Unis s’étaient engagés à ne pas avoir de relations officielles avec le territoire insulaire revendiqué par la Chine.
En réponse, l’armée chinoise mène actuellement ses plus importants exercices jamais organisés autour de Taïwan. Ils doivent durer jusqu’à dimanche midi et sont présentés comme un entraînement à un « blocus » de l’île.
« Simulation d’attaque »
Les autorités taïwanaises ont annoncé samedi avoir détecté de « multiples » avions et navires chinois dans le détroit de Taïwan, entre l’île et la Chine continentale.
« Certains d’entre eux ont franchi la ligne médiane » qui coupe en deux le détroit et « sont considérés comme menant une simulation d’attaque contre l’île principale de Taïwan », a indiqué samedi le ministère taïwanais de la Défense.