Avec Igor Tudor en lieu et place de Jorge Sampaoli, l'OM change de style de jeu et de méthode. Oublié le jeu de possession et la patience, place aux transitions et à la verticalité. Un changement justifié par Pablo Longoria. "L'évolution naturelle du foot est plus physique, plus basée sur les transitions. Le club voulait prendre cette direction et il doit s'adapter. (...) On veut devenir un club européen avec un niveau important et une culture de club importante. C'est comme ça que tous les clubs se sont construits, insiste le président. Il faut avoir des performances pérennes sur la durée. Je veux m'améliorer chaque saison, construire le projet et augmenter le niveau d'exigence. C'est un risque comme tout changement. Mais c'est cela qui nous donnera un club plus stable et plus compétitif."
Mais Longoria connaît le foot et a donc vu comme tout le monde les prestations insipides de son équipe lors des matches de préparation. "On ne peut pas juger Igor Tudor dès le mois de septembre", rappelle-t-il, sûr de ses forces : "Il y a une base de construction, un bon groupe qui a fini deuxième et des nouveaux joueurs adaptés à ce style de jeu. On est sûrs du chemin que l'on a pris."
Et tant pis pour la Ligue des champions, qui arrivera dès le 5 septembre comme un rouleau-compresseur sur une équipe qui n'y semble pas du tout prête ? L'essentiel semble être d'y retourner la saison prochaine.