Nick Kyrgios est un animal en cage, qui se déchaine dès qu’il entre sur le court. Lorsqu'il joue au tennis, l'Australien a souvent des accès de colère, il réprimande les arbitres, s’embrouille avec le public ou encore râle vers son clan. C’est une partie de sa personnalité qui plait ou agace mais qui anime un match.
Dans le dernier épisode de l’Œil du Coach, Patrick Mouratoglou analyse le comportement de Nick Kyrgios et explique que selon lui, l’Australien s’épanouit dans le chaos qu'il crée. Pour le coach de Simon Halep, le joueur de 27 ans n’est jamais aussi fort que lorsqu’il crée des problèmes, et cela s’est encore vu à Wimbledon.
Les moments-clés de l’Œil du Coach :
10’’ - Patrick Mouratoglou affirme que Kyrgios utilise ses moments d'instabilité pour puiser de l'énergie sur le court. "Je pense que c'est sa façon de puiser son énergie, sa volonté, son agressivité dont il a besoin pour jouer"
20’’ - Être silencieux sur le court a tendance à laisser Kyrgios à plat mentalement et physiquement, selon le coach français : "Quand il est trop silencieux, il n'est pas aussi agressif, dans le jeu, et il ne joue pas son meilleur tennis - je pense qu'il est beaucoup plus vulnérable dans les matchs où il est calme, où il n'y a pas de problème."
31’’ - Le chaos se crée autour de Kyrgios, que ce soit planifié ou non : "D'une certaine manière, il crée des problèmes car il en a besoin pour tirer le meilleur de lui-même", analyse Patrick Mouratoglou. "Beaucoup de gens pensent qu'il est agaçant et je comprends - je ne dis pas que c’est bien ou pas bien. Je dis que c'est bon pour lui et qu'il en a besoin, et c'est pourquoi il crée des problèmes."
59’’ - Plus il y a de drame, semble-t-il, mieux c'est, pour Kyrgios : "Quand il a joué contre Stefanos à Wimbledon et qu'il pensait que Stefanos aurait dû être disqualifié parce qu'il avait jeté la balle vers le public, il en a parlé presque tout le match et il a probablement joué le meilleur tennis qu'il ait jamais joué."
1’10 - "Le lendemain matin, j'étais dans les vestiaires et Nick en parlait encore, avec un autre arbitre de chaise, en criant et toujours à fond. Il en a besoin, ça lui apporte le feu intérieur dont il a besoin pour jouer son meilleur tennis."