La crise ukrainienne pousse
l'Union européenne à adapter sa
politique énergétique.
L'opposition de l'Union européenne au conflit en Ukraine continue d'avoir des conséquences sur la politique énergétique.
Ce mardi 26 juillet, les ministres de l'Énergie des Vingt-Sept états-membres se sont réunis pour une réunion extraordinaire.
Parmi les sujets abordés, le plan de la Commission européenne pour réduire la consommation d'énergie a été au centre des débats.
La semaine dernière, Bruxelles présentait l'objectif de 15% de réduction de la consommation d'énergie d'ici au printemps prochain.
Pour parvenir à ces économies, la Commission propose
de limiter le chauffage et la climatisation dans les bâtiments
publics et commerciaux.
et de communiquer plus largement sur les
bons gestes à destination du grand public.
Thomas Pellerin-Carlin, spécialiste de la politique européenne de l'énergie à l'Institut Jacques-Delors estime que pour le moment les mesures prises restent insuffisantes.
Tous les gouvernements font à peu près la même chose, et poursuivent dans le déni, Thomas Pellerin-Carlin, spécialiste de la politique européenne de l'énergie,
Institut Jacques-Delors.
La seule exception, c'est l'Allemagne, qui a commencé, à peine, à faire des choses un petit peu sérieuses. Mais cela n'a commencé que le 10 juin, Thomas Pellerin-Carlin, spécialiste de la politique européenne de l'énergie,
Institut Jacques-Delors.
Emmanuel Macron a également indiqué prendre des mesures pour limiter l'impact de la réduction des livraisons de gaz russe.
Dans son interview du 14 juillet, le Président Français a évoqué un "plan de sobriété énergétique" qui sera dévoilé en septembre.
On va préparer un plan pour se mettre en situation de consommer moins, Emmanuel Macron.
On va essayer de faire attention collectivement, le soir aux éclairages quand ils sont inutiles, on va faire un plan pour les administrations publiques, Emmanuel Macron.
on va faire un plan de sobriété dans lequel on va demander à tous nos compatriotes de s'engager, Emmanuel Macron.
Alors que la réduction des livraisons de gaz russe
a déjà été réduite d'un cinquième.
le Président Tchèque, qui assurera la présidence tournante de l'UE, a annoncé que les ministres était parvenu à un accord à Bruxelles.
Ce n’était pas une mission impossible ! Les ministres sont parvenus à un accord politique pour réduire la demande de gaz en prévision de l’hiver prochain, Miloš Zeman, Président Tchèque
