Si c’est climatisé, ça doit être fermé. Depuis ce lundi et la mise en place d’un arrêté municipal, les magasins parisiens ne doivent plus laisser leurs portes ouvertes quand la climatisation fonctionne. Une mesure prise dans la capitale afin de réduire la consommation d’énergie. « C’est une mesure de bon sens et nous comptons sur l’intelligence collective », explique Nicolas Nordman, adjoint à la maire de Paris, en charge de la sécurité. Les magasins ne respectant pas cet arrêté s’exposent à une amende forfaitaire de 135 euros.
L’arrêté met en avant, comme motivation, « les conséquences du réchauffement climatique à Paris et l’impérieuse nécessité de réduire, dans la période actuelle, la consommation énergétique ». Paris n’est pas la première ville à vouloir obliger les commerces climatisés à fermer leurs portes. Le 15 juillet, la mairie PS de Bourg-en-Bresse avait émis un arrêté du même type. Le maire EELV de Lyon, Grégory Doucet, l’a imitée mercredi en signant un arrêté interdisant aux commerces climatisés de laisser leur porte ouverte en permanence, suivi par Besançon deux jours plus tard. Le gouvernement prévoit d’ailleurs de généraliser cette mesure à l’ensemble du pays et l’amende pourra s’élever jusqu’à 750 euros.
A Paris, ce lundi, dans la bien nommée rue du Commerce (Paris XVe), l’arrêté en question était moyennement appliqué, mais certains magasins avaient néanmoins déjà commencé à jouer le jeu. « Nous avons décidé de mettre un petit mot sur la porte pour signifier à nos clients que nous avons la climatisation », explique Alix, vendeuse chez Bagadie. Cette mesure prendra fin le 21 septembre prochain mais peut être prolongé en cas de fortes chaleurs. Les restaurants et les bars avec terrasse ne sont pas concernés par cet arrêté.