Le pouvoir d'achat est au cœur des revendications des syndicats et associations du "Groupe des Neuf" appelant à la mobilisation en ce jour, le douzième depuis le début du 1er mai
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"Assez d'être abusé". Des milliers de retraités ont manifesté jeudi dans 20 grandes villes pour réclamer plus de pensions, alors que l'inflation montait en flèche et que l'élection présidentielle était dans deux semaines.
Au défilé parisien, le message était clair, et le destinataire était : « Macron, rends-moi l'argent ! » Selon les organisateurs, 3 000 personnes ont défilé dans la capitale en début d'après-midi, exigeant comme certains des commande" 13 mois". Le chaudronnier Alain, qui travaillait à la CGT, dit qu'il "perdait de l'argent tous les mois" quand "l'essence, les pâtes, les pommes de terre, tout montait". Résultat : "On n'a plus d'hebdomadaire Quand on va un restaurant, il faut se serrer la ceinture."
Douzième journée de mobilisation depuis 2017
Le pouvoir d'achat est au cœur des revendications des syndicats et associations du "Groupe des Neuf", qui ont appelé à la mobilisation en cette journée, la douzième depuis le début du quinquennat d'Emmanuel Macron. A deux semaines et demie du premier tour de l'élection présidentielle, ils réclament un "rattrapage" de leurs retraites, qui n'ont pas pu suivre la hausse des prix ces dernières années, dans un contexte de flambée de l'inflation. "Pendant longtemps, on a cru que les retraités étaient surpayés et ne faisaient rien", l'ex-inspecteur des impôts et représentant de Solidarité Gérard Gourguechon a dénoncé "une discrimination fondée sur l'âge".
Toujours à Lyon, parmi 1.400 à 1.500 manifestants (respectivement selon la départementale et la CGT), l'ancienne informaticienne Sylvie Touleron a déploré que les retraités soient "souvent oubliés et que notre niveau de vie n'ait pas suivi", notamment pour les femmes, "dont beaucoup sont Sous le seuil de pauvreté". Certains vivent même dans la "douleur" et "on ne peut pas accepter cela au XXIe siècle", s'indigne Robert Ruto, un ancien employé de la centrale nucléaire.
"Mangez des briques"
Même constat à Nantes, où 200 personnes ont participé à la manifestation en début d'après-midi, dont Régine Grasset, une ancienne vendeuse : "J'ai travaillé pendant 42 ans et aujourd'hui je reçois 1 100 euros par mois. Lors de la promotion, j'ai dit à moi-même : « Vraiment, pour ça ? " ". A Lille, des centaines de "retraités têtus" battent aussi le pavé, selon une pancarte. L'ancienne enseignante Agnès Hiret dénonce "la pauvreté des retraités", juge la dernière révision