Dans "Notre-Dame brûlée", qui sort en salles le 16 mars, Jean-Jacques Arnault rend hommage à ceux qui ont sauvé l'édifice en 2019. Nous tirons...
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Dans "Notre-Dame brûlée", qui ouvre ses portes le 16 mars, Jean-Jacques Annaud rend hommage à ceux qui ont sauvé l'édifice en 2019. Nous sommes impliqués dans ce projet dantesque. Reportage.
Rien ne semblait changer l'enthousiasme de Jean-Jacques Arnault. Sans même commencer une folle aventure. Le dramatique incendie de Notre Dame de Paris dans un roman à la limite du documentaire. Pourtant, en ce jour de mars 2021, à la Cité du cinéma près de Paris, le premier coup devait être juste. Dans l'un des trois vastes décors utilisés pour le tournage, l'intérieur de la nef a également été reconstruit pour s'adapter à la charpente : demi-colonnes, carrelage au sol, chaises en bois. Seule une poignée de techniciens et de pompiers étaient présents. Le réalisateur et son équipe regardaient leurs écrans de contrôle depuis l'abri. Soudain, des tonnes de gravats incandescents frappent le plateau. La flèche de la cathédrale venait de percer la voûte dans des crues tonitruantes. Tournée par plusieurs caméras, la scène est dans une boîte. La pièce de Notre Dame est (re)jouée en ce moment. Mais avec Jean-Jacques Arnault, nous ne nous sommes pas arrêtés là. Prêt pour le prochain coup.
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Il y a quelques semaines, César et le réalisateur oscarisé de "Le nom de la rose", "Le feu de la guerre" ou "Stalingrad" nous emmenaient dans les coulisses des préparatifs de "Notre Dame is Burning". La bombe de plus de 30 millions d'euros, portée par 200 collaborateurs, est bien décidée à raviver le feu au plus profond de l'église. Mais c'est surtout une façon de rendre hommage aux pompiers et aux inconnus qui ont sauvé l'édifice en 2019, malgré l'adversité et une série d'erreurs. A travers les ateliers de menuisiers et de sculpteurs meulant des gargouilles, taillant des vierges et des colonnes, reconstruisant des passages et des escaliers de pierre, on s'aperçoit qu'une seconde reconstruction de Notre-Dame s'y déroule. En stuc, en bois ou en polystyrène, mais avec le même enthousiasme. Jean-Jacques Annaud a analysé : « Notre Dame en feu est un signe d'arrêt éternel pour le monde entier, un symbole de l'Occident. Lorsqu'ils sont arrivés, même les pompiers étaient abasourdis. . »
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Le projet est né lors d'un déjeuner entre Arnold et Jérôme Seydoux. 'On manque de gros terrains en France', alors dites-lui sur l'herbe