Les grandes manœuvres continuent à gauche en vue des élections législatives. Même s’il n’est pas encore scellé, l’accord est déjà qualifié d’historique. « Il pourrait y avoir une triple dynamique, explique Bernard Sananès. L’accord peut d’abord permettre de mobiliser l’électorat de gauche en enrayant la démobilisation qui suit la défaite à la présidentielle. Il peut ensuite augmenter mécaniquement la présence de la gauche au second tour – qui pourrait être présente dans 400-450 circonscriptions, selon les simulations. Enfin, l’alliance à gauche peut menacer la majorité absolue que vise La République en marche.