Pierre Péan répond avec une manifeste bonne foi aux questions de Daniel Schneidermann (DS) : or DS, à 3'50, remet encore une fois sur le tapis cette "suspicion d'antisémitisme", alors que pour tout le monde sauf lui le sujet est clos ; c'en est trop, Péan quitte le plateau. Je comprends parfaitement ce geste de Péan : j'aurais réagi à l'identique, à la fraction de seconde près.
Seul un aveugle, ou peut-être un être aveuglé par de grossiers parti-pris (tel DS peut-être face à Péan), pourrait douter de la sincérité de Péan après le visionnage (en plein écran si possible) de cette vidéo - que DS a rendue publique pour faire une petite pub à @si bien sûr, mais aussi peut-être en pensant avoir "déstabilisé" Péan, avoir constitué là quelque "pièce à charge" contre lui : or c'est très exactement l'effet inverse qui se produit. L'innocence et la bonne foi de Péan éclatent au grand jour, et par là même le grossier stratagème d'accusation d'antisémitisme (déjà trop impunément brandie dans ce pays ces derniers temps), choisi dans un premier temps par Kouchner comme défense.
(petit rappel : dans "l'affaire Siné", Daniel Schneidermann avait dans une première réaction écrit sur @si que les mots de Siné étaient "incontestablement" antisémites : il avait aussitôt nuancé son propos, dans un texte gêné et emberlificoté, après les commentaires unanimes à contredire son jugement, sur le forum des abonnés d'@si)
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