Il existe une tentative, de la part de Jean-Luc Mélenchon, d’absorber le Parti socialiste. Le destin est-il le même à droite ? « Il y a chez les Républicains une majorité sensible à l’idée de conserver une autonomie, une indépendance, et une position d’opposant. Ce qui ne met pas de côté les sensibilités qui sont plus favorables à un rapprochement avec LREM et Emmanuel Macron. Tous les scénarios sont donc possibles pour la suite, mais il y a toujours un corpus majoritaire de dirigeants importants qui continuent à penser que leur rôle est plutôt dans l’opposition, même si cela passe par un sacrifice : passer d’une centaine de députés aux alentours de la moitié. C’est le destin qu’a connu le PS il y a cinq ans. La question, pour LR, c’est de considérer que cette stratégie est la seule qui permet de sauver le parti, pour s’appuyer, dans les prochaines années, sur un réseau d’élus locaux qui considèrent que Les Républicains ont davantage leur place dans l’opposition, afin de préparer l’alternance en 2027. »