David Lappartient, le président de l’Union Cycliste Internationale (UCI), a admis ne pas être contre la possibilité de décaler le Tour des Flandres et Paris-Roubaix à l’automne, comme ce fut respectivement le cas en 2020 et 2021 à la suite de la pandémie du Covid-19. D’autant plus que les éditions précédentes de l'Enfer du Nord - "ce fut l'une des éditions les plus héroïques de l'histoire", déclare-t-il - et du Tour des Flandres, également tenu en automne 2020 et qui s’était avéré tout aussi réussi, donne du poids à l’idée. D’ailleurs, dans des propos rapportés au site néerlandais Wielerlfits, il ajoute que les organisateurs eux-mêmes ne sont pas opposés à ce déplacement à l’avenir. Le patron du cyclisme de chez ASO, Christian Prudhomme a son avis sur la question et l'idée de David Lappartient et il l'a expliqué au micro de Cyclism'Actu, en marge ce vendredi lors des J-100 du Tour de France Femmes : "Si Paris-Roubaix a été déplacé à l'automne l'an dernier, c'était lié à la pandémie. Ce fut une édition formidable mais c'était très spécifique. Maintenant, on peut réfléchir à tout mais il ne faut quand même pas oublier que tout dépend où ont lieu les championnats du monde. Si les Mondiaux ont lieu juste à côté comme l'an dernier à Louvain, c'est parfait. Si les championnats du monde ont lieu au Rwanda, et je m'en réjouis qu'ils aient lieu au Rwanda en 2025, cela peut être plus compliqué.Alors est-ce qu'il faut changer le calendrier, je ne sais pas. Ce qui est arrivé l'année dernière était lié à la pandémie et on n'est pas mécontent que Paris-Roubaix ait lieu un dimanche 17 avril. Donc, on peut réflécir à tout... maintenant, il faut jamais dire jamais."