Le second tour de l’élection présidentielle sera un « référendum sur l’Europe », a expliqué cette semaine Emmanuel Macron. Ce que pense également Jean-Louis Bourlanges, pour qui « l’enjeu géopolitique de cette élection est absolument majeur ». Il poursuit : « L’Europe se mobilise face à une agression d’une violence inouïe de la part des Russes. Si madame Le Pen était élue, ce serait un bouleversement géopolitique de première grandeur. La présidence de l’Union européenne serait fracassée, la mobilisation commune des Européens face à la Russie serait brisée (...). Ce serait, pour monsieur Poutine, adversaire résolu de toute forme d’Union européenne forte, une victoire géopolitique de première grandeur. (...) Si on est du côté de l’Ukraine, de l’Europe, de l’alliance occidentale, il s’agit de ne pas se tromper. »