Au cœur du monde politique, notamment pendant les années Mitterrand, Jacques Attali évoque la recomposition du paysage politique, en s’intéressant en particulier à la gauche: «La France est plus profonde que cela, la France a plus de 30 000 communes, des élus de toute nature, affiliés à dit partis qu’on dit morts mais qui ne le sont pas. Une fois ces élections passées, et elles passeront d’une façon ou d’une autre, on se rendra compte que la France reste dans sa pérennité. Il y a une gauche, il y a une droite, il y a une gauche plus à gauche qu’elle ne l’était, mais du temps de Mitterrand elle était encore plus à gauche (…) La gauche qui a surgi dans cette campagne est absolument magnifique, pleine d’idées. Il y a des choses extraordinaires chez La France insoumise, je me retrouve dans tout ce qui est dit sur la mer, sur la francophonie, sur l’écologie. Il y a dans la gauche française d’aujourd’hui une espérance de la jeunesse très positive.»