(Reuters) - Renault a redémarré lundi la production de voitures dans son usine de Moscou et dans sa filiale locale Avtovaz, a déclaré à Reuters une porte-parole du constructeur français... - 21/03/ 2022 12:21 - Boursorama
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Russie : Renault relance la production, AVTOVAZ suspend à nouveau la production
() - Renault a redémarré lundi la production automobile dans son usine de Moscou, a indiqué une porte-parole du constructeur automobile français à une porte-parole, tandis que sa filiale locale Avtovaz a annoncé un arrêt partiel de ses activités en raison d'un manque de pièces de production en Russie.
Le diamantaire, l'industrie la plus touchée par la Russie, a suspendu fin février les opérations de son usine d'assemblage de Moscou, accusant la décision de "modifications forcées des itinéraires logistiques existants" à la suite de l'invasion. Russes d'Ukraine.
Le principal constructeur automobile russe Avtovaz a annoncé lundi que ses usines de Togliatti et d'Izhevsk suspendraient partiellement la production du 21 au 25 mars en raison d'une pénurie de composants électroniques. Le groupe a suspendu ses activités à plusieurs reprises ce mois-ci en raison d'un approvisionnement irrégulier en pièces détachées.
Renault produit deux modèles pour le marché russe à Izhevsk - Logan et Sandero, ainsi que la marque Lada.
L'usine d'Izhevsk continuera à produire la Lada Vesta et les modèles basés sur la plateforme Renault B0 lundi et mardi, a indiqué Avtovaz.
En revanche, toutes les chaînes de montage seront arrêtées du 23 au 25 mars, mais certaines activités de production seront maintenues pendant cette période, a ajouté Avtovaz.
La guerre d'Ukraine place Renault dans une position délicate. Une sortie définitive de Russie mettrait à mal le redressement du groupe, où Avtovaz représentait la moitié du résultat opérationnel courant de la division automobile l'an dernier.
Le conseil d'administration du groupe français a étudié différents scénarios il y a dix jours, mais a provisoirement décidé de maintenir sa présence en Russie, l'Etat français, au vu des sanctions internationales et avec le soutien de son principal actionnaire, selon deux personnes proches du dossier.
(Par Gilles Guillaume et Leigh Thomas à Paris, édité par Bertrand Boucey)
