Romain Bouvier est soupçonné d'avoir tiré samedi sur l'ancien rugbyman Aramburu à Paris. Plus tôt dans la journée, le tribunal de Budapest avait annoncé que Loïk Le Priol serait bientôt remis
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L'homme de 31 ans est détenu à la maison d'arrêt de la Santé de Paris après des plaidoiries devant la justice de la liberté et de la détention (JLD) de Paris. "Sur les conseils de mes avocats, je souhaite exercer mon droit au silence", a déclaré l'intimé, entouré de trois policiers, vêtu d'une chemise à rayures bleues, d'un blouson et d'un jean bleu, aux cheveux courts et à la barbe fine.
Arme introuvable
Le JLD a d'abord mis en avant la "condamnation mineure" de la condamnation "violente" de Romain Bouvier en mars 2017, ainsi que la "révision judiciaire dans l'affaire en cours". Il doit cependant se présenter à Paris en juin, comme le principal suspect, Loïk Le Priol, qui devrait être remis prochainement à la France par les autorités hongroises pour ses "violences graves" contre des membres du GUD soupçonnés de l'avoir volé, tabassé. Et humilié avec trois autres membres. Les deux ont été interdits de contact.
JLD a rappelé succinctement le contenu initial de son enquête sur la dispute d'un bar de Saint-Germain-des-Prés, avant que le compagnon de Loïk Le Priol, mis en examen mardi, ne « monte à bord » d'une Jeep Bouvier avec Romain, tandis qu'un autre Federico Aramburu, que le suspect quittera à pied. La jeep s'est approchée de lui.« Quelqu'un a tiré.
Le parquet de Paris a requis le placement en détention provisoire de Romain Bouvier, soulignant que "malgré les recherches d'une dizaine d'explosions, l'"arme" du meurtre n'a pas été retrouvée". Elle a souligné que le compagnon de Loïk Le Priol "expliquait partiellement les faits" et que Romain Bouvier était dans le "droit au silence exercé" lors de la garde à vue et de l'interrogatoire par le juge d'instruction.
problème prémédité
Les procureurs ont évoqué "une concertation […] notamment en ce qui concerne le risque d'association de malfaiteurs prémédités, qui sera un enjeu important dans cette affaire", mais aussi pour "éviter toute pression sur les victimes et les témoins". Selon elle, Romain Bouvier "a a priori fui chez sa mère, s'est installé aux Sables et a été arrêté [...] parce qu'il a utilisé sa carte de crédit".
