Orpea : Philippe Charrier présente ses excuses aux habitants et à leurs familles

2022-03-27 14

Le directeur général du groupe Ehpad a réagi à une plainte déposée par l'Etat suite à la publication d'un rapport d'enquête diligenté par le gouvernement début février.
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ALAIN JOCARD Dans une tribune du Figaro, le PDG du groupe Ehpad utilise précisément le "manque de professionnels de santé" pour justifier le "dysfonctionnement" dans le livre "Les Fossoyeurs".

EHPAD - Une inspection administrative mandatée par le gouvernement confirme certaines des allégations portées par le livre Les Fossoyeurs contre le "grave dysfonctionnement" de l'EHPAD Groupe Orpea : le gouvernement ne publiera pas le rapport, a saisi la justice.

Dans une interview au Figaro mise en ligne samedi 26 mars, le directeur général d'Orpea, Philippe Charrier, "regrette" que le rapport n'ait été "ni rendu public ni mis à la disposition des parties prenantes" car il "nous a fait conclure", "Il n'y a pas de système organisé dans Orpea qui conduirait à des abus". Par ailleurs, Philippe Charrier a noté que "le ministre a décidé de transmettre le rapport au procureur".

Selon le ministère de l'Autonomie, le rapport d'inspection mentionne « qu'il existe d'importants dysfonctionnements dans l'organisation des collectifs, qui ne sont pas propices à la prise en charge des résidents ». Pour le PDG d'Orpea, cependant, les "pépins constatés" étaient associés à "une pénurie de professionnels du soin et de l'accompagnement qui affecte souvent l'industrie".

Cependant, il a ajouté qu'il avait "fait bon usage des émotions raisonnables que ces dysfonctionnements évoquaient". "Au nom d'Orpea", il "présente ses excuses les plus sincères aux résidents et aux familles". "On va s'améliorer", nous a-t-il assuré.

Réponse de Charrier au détournement de deniers publics

Le cabinet de Brigitte Bourguignon a indiqué à l'AFP que le rapport d'inspection tant attendu ne serait pas rendu public car il impliquait des "secrets commerciaux". Contrairement à la déclaration du 11 mars du ministre de la Santé Olivier Véran, ce dernier avait l'intention de publier "tout sauf ceux couverts par le secret des affaires".

Selon Brigitte Bourguignon, l'Etat exigera le remboursement de "millions" d'euros pour des subventions publiques prétendument déviantes de leur objet. "Le rapport indique qu'un excédent de 20 millions d'euros est ressorti sur une période de quatre ans, représentant 1,5% des dotations publiques perçues sur cette période", a répondu Philippe Charrier dans un entretien au Figaro, affirmant que ces excédents "ont une impact significatif sur les bénéfices du groupe. Aucun effet.

Ces sommes "provenant de la 1917

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