Pour la première fois, l'Inrae (Institut national de l'agriculture, de l'alimentation et de l'environnement) vient de récompenser deux salariés, dont un…
#Deuxsalariées #décédéesmaladie #CreutzfeldtJakob
L'Inrae (Institut national de l'agriculture, de l'alimentation et de l'environnement) a admis pour la première fois que deux salariés, dont un toulousain, décédés en 2019 et 2021 de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (familièrement appelée maladie de la vache folle), pourraient avoir été contaminés par un accident dans un laboratoire de recherche sur les prions, ouvrant la voie à une indemnisation dans le cadre d'une procédure pénale.
Le directeur général Philippe Mauguin a annoncé que le conseil d'administration de l'Inrae avait voté "à l'unanimité" pour adopter une résolution "liant le développement de la maladie aux accidents du travail, perforation ou coupure par du matériel contaminé".
Enquête préliminaire en cours
Une ingénieure de 33 ans, Emilie Jaumain, et un agent spécial à la retraite sont décédés en 2019 et 2021 après avoir contracté des maladies qui dégénèrent du système nerveux central.
Le 14 juin 2019, une plainte a été déposée pour homicide involontaire. Une enquête préliminaire est en cours. « Mon client veut passer par le processus et n'abandonnera pas », a déclaré Me Bensimhon.
