Marion Maréchal l’avait promis les yeux dans les yeux. Trop occupée par son centre de formation politique, elle ne devait pas s’engager dans la campagne présidentielle. Une mise en retrait prolongée de la vie politique qui devait aussi éviter à l’ancienne benjamine de l’Assemblée nationale l’étalage public de divergences avec sa tante, candidate pour la troisième fois à la fonction suprême. « Je ne rentrerai jamais en confrontation avec Marine Le Pen », promettait encore Marion Maréchal fin 2020 au micro de Sud Radio. Un engagement aussi bien « personnel » que « politique » et « moral » rompu dimanche 6 mars par l’officialisation de son soutien à la candidature d’Éric Zemmour à l’élection présidentielle lors d’un meeting à Toulon.