C’est un capteur qui mesure la qualité de l’air en temps réel. L’association Cap au nord, qui milite depuis une vingtaine d’années pour la préservation du cadre de vie dans le 16e arrondissement de Marseille, a déboursée près de 300 euros pièce pour en installer huit chez l’habitant, dans les quartiers de l’Estaque, Saint-Henri ou encore Saint-André.
Il suffit d’une connexion au réseau Wi-Fi et l’instrument de la société américaine Purpleair analyse la pollution atmosphérique par les PM2.5 ou particules fines.
À Marseille, selon Atmosud (l’organisme agréé par le ministère de l’Environnement pour surveiller la qualité de l’air dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur), ce sont les secteurs de l’industrie et du résidentiel qui seraient responsable de ces émissions de PM2.5.
Autre polluant majoritaire, le NO2, un composé gazeux émis par toutes les sources de combustion, comme le maritime (31%) et le transport routier (30%). Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, une exposition de longue durée au NO2 entraînerait une augmentation des symptômes bronchitiques chez l’enfant asthmatique et une diminution du développement de la fonction pulmonaire.