«Moi, mon rêve, c'est la démission de Macron». Pour atteindre son but, Bettina a parcouru plus de 1500 kilomètres à bord du «convoi de la liberté». De Nice à Bruxelles, cette «gilet jaune de la première heure» a crié son «ras-le-bol» du passe sanitaire et de la politique du président de la République. Accompagnée de ses trois acolytes, Bettina a suivi l'appel citoyen lancé dans toute la France pour bloquer la capitale. Malgré la mobilisation, plus de 3000 véhicules, le mouvement inspiré de celui des routiers canadiens a manqué son pari en manquant d'obtenir l'abrogation du passe sanitaire. Dans cette aventure se sont recréés des élans de solidarité nés sur les ronds-points mais aussi les désillusions d'une organisation hasardeuse.