« Trahison », « sabotage »… les proches de Marine Le Pen ne décolèrent pas : ils accusent Nicolas Bay, porte-parole de campagne de la candidate du RN, d’espionnage pour le compte de Reconquête!. « Le réel, c’est qu’il n’y a aucune information stratégique, balaye Guillaume Peltier, vice-président de Reconquête!, le parti d’Eric Zemmour. Tout ça n’est pas au niveau de la campagne présidentielle. Et puis, chacun a le droit de placer notre patrie au-dessus de son parti. J’étais numéro 2 des Républicains, j’étais porte-parole de Nicolas Sarkozy, c’était sans doute plus confortable de rester chez LR mais j’ai fait le choix de mes convictions ! Mais c’est vrai qu’il y a une dynamique et chaque Français est en train de comprendre que le duel qui est en train de s’installer, c’est Zemmour d’un côté et Macron de l’autre. »
La dynamique de ces derniers jours est en faveur d’Eric Zemmour : c’est la première fois que les courbes se croisent, dans les sondages, avec Valérie Pécresse. Le résultat payant de la stratégie de « grignotage » sur Les Républicains ? « Vous avez raison, il y a une dynamique, mais restons modestes car nous sommes encore à 55 jours du premier tour, même si le mois de février est souvent décisif. Aujourd’hui, le duel s’inscrit avec d’un côté une vision mondialiste, financière, une vision qui fait de la France une région du monde, portée par Emmanuel Macron, et de l’autre la vision d’un candidat qui fédère autour de l’amour de la France autour de propositions très fortes. »
Enfin, concernant Valérie Pécresse, Guillaume Peltier explique : « Valérie Pécresse utilise nos mots, c’est une validation de nos thèses, de nos convictions. Elle tente de parler comme Eric Zemmour mais elle veut agir comme Emmanuel Macron. »