Les causes de l'explosion puis de l'incendie qui a entraîné la mort d'au moins sept personnes à Saint-Laurent-de-la-Salanque dans la nuit de ce lundi 14 février demeurent...
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Les causes de l'explosion puis de l'incendie qui a entraîné la mort d'au moins sept personnes à Saint-Laurent-de-la-Salanque dans la nuit de ce lundi 14 février demeurent indéterminées. Une enquête est ouverte.
Au moins sept personnes, dont un enfant et un nourrisson, ont perdu la vie, et un jeune homme de 27 ans est gravement blessé. C'est le lourd bilan, encore provisoire, après le drame qui s'est produit dans la nuit du dimanche 13 au lundi 14 février, à Saint-Laurent-de-la-Salanque.
Vers 1 heure 30, les sapeurs-pompiers des Pyrénées-Orientales ont été appelés à de nombreuses reprises "pour une explosion, suivie d'un feu violent, dans la rue Arago, au rez-de-chaussée d'un commerce", détaille Eric Belgioïno, colonel hors classe et directeur du Sdis 66. Le commerce voisin est aussi touché par la déflagration et les flammes. Il s'agit d'une épicerie et d'une sandwicherie-rôtisserie. Au-dessus, des deux boutiques se trouvent des appartements habités.
90 sapeurs-pompiers, 20 engins et un poste de commandement opérationnel sont envoyés sur les lieux. Une vingtaine de voisins sont évacués et accueillis au foyer communal. Trois personnes intoxiquées par les fumées, un homme de 52 ans, une femme de 42 ans et sa fille de 15 ans, sont prises en charge par les sapeurs-pompiers. Une quatrième personne, un jeune homme de 27 ans, a sauté par la fenêtre pour échapper aux flammes. Il a été transporté au centre de traitement des brûlés du centre hospitalier de Montpellier, en état d'urgence absolue.
Après les opérations d'extinction de l'incendie, les sapeurs-pompiers se sont attelés au lourd travail de recherches des victimes. Alors que quatre personnes étaient recherchées, les secours ont finalement découvert sept corps sans vie dans les décombres du premier immeuble, dont un enfant et un bébé. Pour l'heure, en l'état actuel des investigations, "il n'est pas possible de dire à qui appartiennent les corps, même si on suppose qu'il s'agit de plusieurs familles", a noté le procureur de la République Jean-David Cavaillé. Ce lundi soir, les opérations de recherches se poursuivaient alors qu'au moins une autre personne est encore portée disparue.
"Une scène de guerre"
"L'explosion a été suffisamment puissante pour impacter les bâtiments situés en face", ajoute le colonel Belgioïno. Ce lundi, la rue Arago était encore jonchée de débris témoignant de la violence de la déflagration : rideau métallique explosé, balcon en fer forgé et vitrine soufflés, stores électriques enfoncés à l'intérieur des maisons. "Des meubles se sont encastrés dans le mur de certains commerces, pas celui qui donne sur la rue, celui du fond. C'