A peine un mois après l’entrée en vigueur du pass-vaccinal, nouvelle étape dans la coercition du gouvernement français à l’encontre des personnes non-vaccinées, l’idée de mettre un terme à la mesure s’entend jusque dans les rangs du gouvernement. Mais si l’inutilité de la disposition sur le plan sanitaire ne fait plus vraiment débat au vu des chiffres de cas de contaminations au cours du mois de janvier, on peine à croire que l’exécutif acceptera durablement de se passer de ce précieux outil de contrôle accepté par une large partie de la population. Une large partie de la population soumise, mais pas tout le peuple. C’est d’ailleurs ce que prouve le Convoi de la liberté, venu du Canada, et en passe de s’implanter en France, malgré l’autoritarisme des autorités françaises pour limiter toute volonté de manifester son opposition aux décisions politiques.
Pendant que se poursuit un bras de fer de plus en plus rude entre d’un côté, l’exécutif, ses supplétifs et ses disciples, et de l’autres les opposants à une politique instaurant une surveillance de masse, les hôpitaux sont toujours en déshérence avec des soignants, des pompiers et des gendarmes suspendus, sans salaire depuis près de 5 mois. Une politique sans doute soufflée par de grands cabinets de conseil privés tels que McKinsey, qui aggrave encore davantage le délabrement du système de santé français, des hôpitaux publics aux Ehpad dont un récent scandale vient à nouveau de dévoiler que le règne du profit s’est définitivement installé au détriment de la plus mince humanité à l’égard de nos aînés.
Maître Fabrice Di Vizio, avocat du Professeur Raoult, spécialiste des questions de santé publique, est avec nous pour revenir sur une situation inquiétante sur le plan des libertés, de la santé et… de la civilisation.