1961 est une année chargée en événements historiques : Youri Gagarine part dans l’espace, la CIA essaie de débarquer dans la baie des Cochons à Cuba, le mur de Berlin est construit. En 1961, cela fait aussi 7 ans que « les événements » d’Algérie ont commencé. Philippe Labro, jeune journaliste, est rappelé à son devoir de citoyen, il doit partir avec son paquetage de Marseille direction Alger, comme un demi-million d’appelés du contingent entre 1954 et 1962. Sa guerre dure 730 jours, 730 jours de crainte, d’attentats, de questionnements, de rébellion. Mais aussi 730 jours de soleil, de camaraderies, de flirts. 730 jours d’une vie en suspens, dans des rues d’une ville « de province, mais à l’étranger, l’exotisme sans le dépaysement. Vous aviez l’impression d’arpenter les boulevards de Rio de Janeiro tout en sachant fort bien qu’il ne s’agissait que de Carpentras. » À 22 ans, Philippe Labro sent qu’il change profondément, qu’il doute, qu’il apprend et comprend certaines choses de la vie. Il y a 60 ans, le 18 mars 1962, les accords d’Évian sont signés, l’Algérie devient indépendante, et Philippe Labro retourne à sa vie de grand reporter. Aujourd’hui, il revient sur cette parenthèse de deux ans pleine de désirs et de désillusions. https://www.lepoint.fr/dossiers/hors-series/algerie/algerie-philippe-labro-j-ai-tout-appris-la-bas-22-02-2022-2465690_4469.php
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