Ce dimanche après-midi, 150 pompiers ont été mobilisés pour maîtriser le feu qui ravageait intérieur et extérieur de cette propriété du VIIe arrondissement datant du XVIIIe siècle. À 19h30 tout semblait sous contrôle.
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Les flammes impressionnantes qui dévastaient la façade d’échafaudages n’étaient que le brasier visible d’un ravage intérieur : lorsque les pompiers ont été alertés, ce dimanche après-midi vers 17h30, qu’un incendie dévastait un bâtiment de la rue de Lille (VIIe), à deux pas de l’Assemblée nationale, le feu devait en réalité progresser depuis plusieurs minutes, couver depuis plusieurs heures, à l’intérieur de cet hôtel particulier du XVIIIe siècle, l’hôtel de Seignelay en pleine et profonde rénovation depuis quelques mois.
Presque une chance au regard de la violence du feu, survenu dans un bâtiment désert et qui n’a fait aucune victime. Il a en revanche probablement réduit à néant les quatre étages de cette maison classée Monument historique, et gagné la toiture.
Lorsqu’il est devenu visible depuis le front de Seine, rougeoyant le soir tombant, il avait eu le temps de percer les fenêtres, éclatées sous la chaleur, jusqu’à l’échafaudage couvrant toute la façade.
Des craintes sur la résistance de la structure en bois
Voisin un peu moins vaste mais tout aussi patrimonial que l’hôtel de Beauharnais, qui abrite l’ambassade d’Allemagne au 78, rue de Lille, celui-ci était auparavant dévolu au ministère de l’Industrie, après avoir hébergé celui de la Fonction publique, mais avait été mis en vente il y a quatre ans par l’État.
Il aurait été finalement acquis par l’entrepreneur et businessman Pierre Kosciusko-Morizet, le fondateur du site de vente PriceMinister.
Spectaculaire incendie à Paris à proximité de l’hôtel Beauharnais @LePoint pic.twitter.com/68SDFYe9Zd — Sébastien Le Fol (@sebastienlefol) February 6, 2022
L’urgence, pour les 150 pompiers de Paris mobilisés, était donc aussi d’éviter la propagation de l’incendie à son illustre voisin, avant de monter leur dispositif d’intervention en puissance pour venir à bout du brasier intérieur.
Une mission difficile à mener dans ce décor tout en boiseries, de la structure jusqu’aux pans de murs, sans compter les décors peints et tableaux, proies faciles pour les flammes.
Sur place, les pompiers de Paris ont d’ailleurs été rapidement rejoints par les spécialistes des sauvetages et déblaiements, les mieux à même de tester le niveau de résistance du bâtiment pour ne pas risquer la vie des pompiers qui progressaient vers l’intérieur.
Un point de surchauffe ?
Dans ce quartier de ministères et d’institutions, peu habité, aucune évacuation n’a dû être organisée, ni même à l’ambassade d’Allemagne, relativement déserte.
Les pompiers devaient toutefois eff