Mercredi, le directeur général du groupe, Philippe Charrier, et le directeur général français du groupe, Jean-Christophe Romersi, se sont défendus devant la commission des affaires sociales de l'assemblée.
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Le nouveau PDG d'Orpea Philippe Charrier devant la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale, mercredi 2 février. Alain Choucard/AFP
Beaucoup de questions, peu d'explications. Le livre de Victor Castanet Les Fossoyeurs (Fayard, 400 pages, 22,90 euros) accuse son seul gain financier de pouvoir satisfaire les actionnaires du groupe, le président-directeur général Philippe Charrier et le directeur général français du groupe Jean-Orpea Christophe Romer Christophe Romersi le mercredi 2 février à la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale a imaginé pour lui-même un "système" qui conduirait à la "déshumanisation" de ses locaux d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Eppad). ).
Après deux et quarante-cinq heures d'auditions, les délégués ont dénoncé le manque de "qualité" et "[les deux leaders] n'ont pas répondu", a déclaré Fadillah Hatabi (La République en marche, LRM, Côte-d'Or) présidente de le Comité. "Avec des discours creux et des arguments technico-administratifs", ils ont réussi à "noyer le poisson", le député Nicholas Turquis (MoDem) de Vienne enragé.
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En référence aux accusations portées par l’enquête de Victor Castanet, les questions de la commission ont porté sur la qualité de la prise en charge des personnes âgées et sur la réalité du « rationnement » de matériel telle que les protections jetables. « Bien évidemment qu’on ne les compte pas », a répondu le patron du groupe, M. Charrier.
« On n’a jamais refusé des commandes de protection », s’est défendu M. Charrier, le PDG du groupe.
A l’Ehpad Les Bords de Seine, à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) où selon M. Castanet, les résidents avaient droit au maximum à « trois couches par jour » en 2018, M. Charrier a indiqué qu’en 2020 le ratio était de 4,6 couches par résident en 2019 de 5,4 couches… « On n’a jamais refusé des commandes de protection, s’est-il défendu. Même si quand la commande au lieu d’arriver le matin, arrive dans l’après-midi, il peut y avoir des petits différentiels. »
S’agissant des critiques sur le rationnement alimentaire, le directeur général France d’Orpea M. Romersi a répondu que de « 45 % à 50 % des personnes âgées sont en état de dénutrition en entrant en Ehpad ». « 70 % de ses résidents dénutris, a-t-il affirmé, ont recouvert un état nutritionnel satisfaisant au bout de six mois. »
« 82 % de salariés sont en CDI »
Les deux dirigeants ont été interrogés sur le recours massif aux CDD, présenté comme le g
