Bruxelles soutient le gaz et le nucléaire malgré les réticences de plusieurs États.
La Commission européenne a mis en place une nouvelle taxonomie sur les énergies, annoncée
ce jeudi 3 février.
Pour ménager ses deux plus grands contributeurs, l'Allemagne et la France, la Commission a décidé de donner le label vert au nucléaire et au gaz.
Alors que cette catégorie était réservée initialement aux énergies renouvelables.
La seule façon de satisfaire Paris et Berlin était de donner le label vert aux deux énergies. À partir de là, nous savions que ça tanguerait, Source européenne.
La finalité de cette transition est de permettre de remplir l'objectif de zéro émission de carbone en
2050 fixé par l'Union européenne.
Aujourd'hui, nous fixons des conditions strictes pour aider à mobiliser des financements pour soutenir la transition verte loin des sources d'énergie plus nocives comme le charbon, Mairead McGuinness, commissaire chargée des services financiers.
Dans ce contexte, les énergies nucléaires et
gazières pourraient permettre de fournir les
besoins nécessaires aux populations en attendant
de nouvelles solutions plus durables.
Quand je suis arrivée à la Commission, le mot nucléaire ne pouvait pas être prononcé. Pour éviter de braquer mes interlocuteurs, je parlais d'énergie décarbonée de transition, Thierry Breton, commissaire français.
Trois commissaires, l'Espagnol Josep Borrell (Affaires étrangères), l'Autrichien Johannes Hahn (Budget) et la Portugaise Elisa Feirrera (Cohésion) ont voté contre le texte.
L'association Greenpeace a évoqué "le plus
grand Greenwashing de tous les temps"
