Ces (très rares) décès d'origine sexuelle

2022-02-03 5

Des chercheurs se sont penchés sur ce phénomène de mort subite. Si le sexe est réputé pour ses effets physiques et psychologiques bénéfiques, il peut dans certains cas –heureusement très rares– s'avérer mortel –au sens propre. La plupart du temps, cette mort est causée par l'effort...

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Temps de lecture: 2 min — Repéré sur ScienceAlert

Si le sexe est réputé pour ses effets physiques et psychologiques bénéfiques, il peut dans certains cas –heureusement très rares– s'avérer mortel –au sens propre. La plupart du temps, cette mort est causée par l'effort physique de l'activité sexuelle, par la prise de médicaments (pour traiter la dysfonction érectile, par exemple) ou encore celle de drogues.

Rassurez-vous, l'incidence reste faible : seulement 0,6 % de toutes les morts subites surviennent pendant ou peu après un rapport sexuel.

En 2006, des chercheurs allemands ont mené une étude d'autopsie médico-légale pour étudier la fréquence des morts subites associées aux rapports sexuels. Sur les 32 000 morts subites sur 33 ans, 0,2 % étaient spécifiquement liées à l'activité sexuelle. Les recherches montrent que ce phénomène concerne davantage les hommes, en particulier les hommes de plus de 50 ans. D'autres études en France, aux États-Unis et en Corée du Sud ont apporté des résultats similaires.

le coeur a sa raison

La mort subite liée au sexe n'affecte pas seulement les hommes d'âge moyen, selon de nouvelles recherches scientifiques menées par des chercheurs de St George's, Université de Londres. Leur étude, publiée dans la revue JAMA Cardiology en janvier 2022, a analysé près de 7 000 morts subites survenues entre janvier 1994 et août 2020. Parmi ceux-ci, 17 étaient liés à l'activité sexuelle et se sont produits pendant ou dans l'heure qui a suivi l'acte. Si les hommes s'en souciaient également plus que les femmes (65%), l'âge moyen était cette fois de 38 ans.

Ici, la mort n'est pas causée par une crise cardiaque. Deux causes majeures ont été identifiées : dans 53 % des cas, le cœur était en bon état, mais un rythme cardiaque anormal soudain a provoqué une mort subite par arythmie ; dans 12 % des cas, les sujets ont subi une dissection aortique (maladie dans laquelle la couche interne d'une artère est déchirée); dans les cas restants, le décès était dû à une anomalie structurelle ou à une maladie génétique rare appelée "tubulopathie".

Les hommes et les femmes touchés par des conditions pouvant entraîner un dysfonctionnement cardiaque devraient consulter leur cardiologue, comme le recommande le site Web ScienceAlert.

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