"Je ne peux pas raisonnablement expliquer aux Français que je suis obsédé par cette période importante de la démocratie, alors que je leur ai dit que je serais président jusqu'au bout", a expliqué le chef de l'Etat dans un entretien à la Voix du Nord".
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Dans un entretien accordé au quotidien régional La Voix du Nord, Emmanuel Macron a confirmé mardi 1er février que sa candidature à la présidence est encore à venir - bien qu'il ait reçu 105 parrainages d'élus. Selon une liste, officialisée par le Conseil constitutionnel. L'annonce de sa candidature pourrait relancer une campagne qui peine actuellement à mobiliser les Français.
"J'ai été le premier à faire un état des lieux, a prévenu le président de la République française. Je suis aussi venu pour commémorer la catastrophe de Liévin en 1974, où 42 mineurs ont été tués. Je veux leur rendre hommage. (…) Ensuite, je ont dit Mes réflexions sur ces projets, et ma passion et mon amour pour notre pays. »
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Le président, qui se rendra mercredi en Haute France, a poursuivi :
"Tout d'abord, je suis obsédé par la phase aiguë de la pandémie et le pic de la crise géopolitique actuelle. Je ne peux pas raisonnablement expliquer aux Français que je suis obsédé par cette importante ère démocratique alors que je leur ai dit que je serais président jusqu'à la fin, et Nous avons une crise à la frontière ukrainienne qui menace notre sécurité collective. »
"Moment décisif"
Emmanuel Macron a rappelé la gravité de la situation géopolitique : « Ces derniers jours, j'ai parlé trois fois au téléphone avec Vladimir Poutine et deux fois avec le président ukrainien Vladimir Zelensky Coup de téléphone. Je vais probablement me rendre en Allemagne pour la deuxième fois en dix jours le Vendredi pour un sommet avec la chancelière allemande et le président polonais. Je ferai d'autres pas." Et de conclure : "La situation n'a jamais été aussi tendue. Ce que nous avons vécu. Le temps est décisif pour la sécurité de toute la région. »
Pour Emmanuel Macron, le sport est délicat. S'il s'annonce prématurément comme candidat, on lui reprochera des rôles confus, comme le reprochent déjà ses adversaires. Mais s'il attend trop longtemps, il risque de jouer tard et d'être accusé de promotion déguisée par l'opposition.
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Les candidats ont jusqu’au vendredi 4 mars, 18 heures, pour réunir les 500 parrainages nécessaires à leur participation au scrutin.
« Reconquête industrielle »
Par ailleurs, interrogé sur les investissements et engagements de l’Etat dans le bassin minier des Hauts-de-France, où il doit se ren