La fin d’un enfer ? La prise en charge de personnes en détresse absolue ? Quel que soit le point de vue, et les deux visions sont compatibles, ce vendredi matin, la préfecture de police a décidé d’évacuer les toxicomanes de la rue Riquet, à Paris (XIXe). Depuis des semaines, avec la fermeture du jardin d’Eole, les « crackeux » avaient pris possession des trottoirs. « Voilà, nettoyez-moi ça », hurle un passant, à bout de patience, qui découvre l’opération surprise des forces de l’ordre peu avant 10 heures.