Au lendemain du double attentat-suicide perpétré à Kaboul et revendiqué par l’Etat islamique, des proches viennent chercher des corps de victimes à l’hôpital. D’autres continuent de rechercher désespérément des parents disparus, à l’image d’un jeune Afghan. Il recherche son frère, dont il n’a aucune nouvelle : « Depuis hier, j'ai cherché dans tous les hôpitaux de Kaboul mais je n'ai pas pu le trouver. » A l’aéroport de Kaboul, sur le lieu du drame, les murs portent encore les stigmates de l’attentat, avec des traces de sang sur des murs. Sur cette scène de désolation, de nombreuses affaires abandonnées jonchent le sol. Depuis jeudi 26 août, le bilan ne cesse de s’alourdir avec au moins 90 morts et plus de 160 blessés.