Un réfugiés afghan, ainsi que quatre de ses proches, rapatriés cette semaine à Paris, ont été placés sous surveillance. Ils sont soupçonnés par les autorités françaises d'être proches des talibans. Ils font l'objet d'une «mesure individuelle de contrôle administratif et de surveillance», prévue dans le cadre des lois antiterroristes. En France, les réactions politiques se succèdent.
Parmi les réfugiés afghans arrivés en France, cinq d'entre eux sont soupçonnés d'être en lien avec les talibans.
L'un d'eux a même reconnu son appartenance au mouvement fondamentaliste.
Ils ont tous été placés sous surveillance de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure.
Selon le ministre de l'Intérieur, la DGSI a mené ses enquêtes depuis Abou Dhabi. Les cinq réfugiés afghans ont ensuite pu embarquer pour Paris. Une aberration pour la candidate LR à la présidentielle, Valérie Pécresse.
Mais d'autres proposent une solution plus radicale . La France a évacué une centaine de ses ressortissants et plus de 1.000 Afghans.