Préparez-vous à voir débarquer les bad guys les plus débiles de France ! Dans Les Méchants, les humoristes Djimo et Roman Frayssinet incarnent Patrick et Sébastien, des jeunes qui s'apprêtent à vivre la pire journée de leur existence.
Après avoir volé une console de jeux vidéos à des migrants, Sébastien tente de la revendre à Patrick, un gentil. Jusqu'ici, rien de bien méchant. Mais quand un rappeur tout juste sorti de prison, une présentatrice de télévision prête à tout pour faire le buzz et des trafiquants de clics s'en mêlent… Patrick et Sébastien deviennent les Méchants les plus recherchés de France.
Réalisée par Mouloud Achour, la comédie réunit une brochette de jeunes humoristes découvert par l'animateur de Canal+ dans son émission Clique. De Djimo à Roman Frayssinet en passant par Hakim Jemili et Redouane Bougheraba, ils sont tous là !
Une kyrielle de guests sera également présente, avec notamment Mathieu Kassovitz à fond dans l'auto-dérision. En effet, le réalisateur de La Haine campe Guillaume Kekchoz, un cinéaste "tolérant", n'hésitant pas à jouer avec son image avec un second degré savoureux. On retrouve aussi une critique grinçante des chaînes infos en continu avec le personnage joué par Ludivine Sagnier, une animatrice aux dents longues.
Cette dernière va obtenir son moment de gloire avec un événement qui va enflammer le pays. Pendant son émission, un rappeur nommé "Carcéral", joué par Anthony Bajon (La Prière, Teddy), va se prendre une gifle en direct. À partir de là, une succession de quiproquos va se mettre en place, mettant Patrick et Sébastien sur le devant de la scène comme ennemis publics numéro 1.
Fary, Alban Ivanov, Kyan Khojandi, Marwa Loud, Bun-Hay Mean, Alexis Manenti (Les Misérables) et Samy Nacéri sont aussi de la partie ! À noter qu'Omar Sy fera une petite apparition dans le film dans le costume d'un chauffeur Uber.
Les Méchants est le premier film de Mouloud Achour, connu pour son émission Clique sur la chaîne Canal+. L'animateur a eu cette idée après les attentats du 13 novembre 2015.
"J’habitais à côté du Bataclan, rue Jean-Pierre Timbaud, et les locaux de Clique étaient proches des bureaux de Charlie Hebdo. Entre le 7 janvier et le 13 novembre 2015, dans cette période extrêmement sombre, le seul truc qui me faisait encore un peu rire, c’était d’observer la rue Jean Pierre Timbaud. Une rue qui commence dans le Marais branché et finit en haut par une mosquée, où souvent, les barbus du haut de la rue avaient les mêmes looks que les barbus du bas de la rue qui sortaient de la fashion week", confie Mouloud.
"Là, j’ai commencé à me dire « Et si deux barbus hipsters étaient pris pour des terroristes ? » L’idée des fermes à clics et tout le méta discours sur le spectacle, la musique, la culture, est alors née. J’avais envie de me demander comment on cristallise cette époque où, contrairement à ce que l’on pourrait penser, le problème n’est pas que les valeurs sont inversées, mais que tout le monde est devenu le méc
